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Un parallélogramme. C'est le mot parfait, le mot qui veut tout dire. Il aime deux fois, et a deux ailes, pour alléger. Le grand oiseau du milieu, qui domine la foule, lui n'a besoin que d'une aile; tout son petit monde le soutient. Quelques volutes d'air s'entremêlent, croisant de joyeuses voyelles. Le para protège, et le gramme se compte, dans le sang ou sur la balance. Le "gr" grogne, encadré par deux doses d'Allégresse, l'Amour et la Mégalomanie. Le "é" essaye de s'élever, mais son accent le rabaisse.

À y réfléchir, ce mot ressemble un peu à notre chère société, avec tout ses préjugés et ses complexes complexes et complications. Approfondissons notre réflexion : un parallélogramme, c'est un polygone dont les côtés opposés sont parallèles entre eux. En vérité, cette parallèle ne pèse pas un gramme. Quoi de plus triste qu'un couple qui se voit mais ne se croise jamais ? Quoi de plus triste qu'un humain inhumain qui voit les problèmes mais qui fait en sorte de ne jamais les croiser ? Et les deux autres côtés, ils les croisent, eux, ces fameux problèmes ! Pourtant, ce n'est pas à chaque fois qu'ils aident les angles à filer droit. Pourtant, il suffirait d'un seul, et les solutions s’enchaîneraient. Heureusement, certains le font, et donnent naissance à de nouveaux rectangles, plus droits et carrés que jamais. Ah, la géométrie...

Parallélogramme

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